Thérapie Crânio-sacrale

La thérapie cranio-sacrale pour soulager

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La thérapie crânio-faciale promet de développer les fonctions d’auto-guérison du patient en travaillant sur les mouvements du liquide céphalo-rachidien.

Vous avez souvent mal au cou, aux épaules, dans les bras? un peu à l’arrière de la tête, aussi? Ce sont les douleurs typiques d’une personne qui passe le plus clair de ses journées assise face à son ordinateur. Or cette position, on le sait, a des effets si désastreux que même un peu de gym ou de yoga pratiqué ici et là peine parfois à compenser. La liste des soins proposant de soulager ce type de maux est longue. Il en est un qui revient de plus en plus souvent au menu des centres de médecines alternatives : la «thérapie crânio-sacrale». Que se cache-t- il derrière cette expression aux accents mystiques?

Deux Américains sont à l’origine de cette thérapie. David Sutherland d’abord, un élève du fondateur de thérapie manuelle Taylor Still. Il focalisa ses recherches sur cet axe crânio-sacral où il découvrit que circulait une fine pulsation rythmique, plus lente que le pouls «classique».

Depuis, plusieurs courants se sont développés et dans tous les cas, les principes de base restent les mêmes: en touchant le crâne, on peut ressentir cette pulsation parallèle, qui correspond à la circulation du liquide céphalo-rachidien.
Lorsque ce liquide, en lien avec toutes les fonctions de l’organisme, est en déséquilibre, cela affecte notre santé.

L’objectif est donc de restaurer cet équilibre.

Des os crâniens en mouvement

Allongé sur le dos sur une table de massage, les yeux fermés, le patient est d’abord délicatement touché au niveau du crâne, des épaules et du bassin. Mais le plus souvent, le gros du travail se passe sur la tête. Le thérapeute exerce des pressions des doigts extrêmement légères sur l’arrière et les côtés du crâne du patient. Au bout d’un certain temps à se concentrer sur ces sensations très fines, le praticien peut avoir l’impression que «ça bouge», non seulement à l’intérieur, mais aussi plus superficiellement dans les os du crâne. Totalement impossible, selon la médecine traditionnelle, qui assure que nos os crâniens sont scellés après l’adolescence. Il n’empêche que… ça bouge bel et bien.

Selon le ressenti dans les premiers touchers, le thérapeute peut passer plus d’une heure sur le crâne, ou bien m’occuper davantage du sacrum, du dos, parfois des pieds.

Plus que de massage, on parle de travail en profondeur. Quand ça bouge, et quand un équilibre et une immobilité sont finalement trouvés, le patient entre dans un état de relaxation intense où il permet à son organisme d’activer ses fonctions d’auto-guérison.

Tous les maux, chroniques ou ponctuels, peuvent trouver un apaisement dans cette technique. Les patients parlent d’une cure de jouvence, d’une sensation de renaissance, ou de sortir d’un sommeil très réparateur.

Pour bien faire, ce soin mériterait d’être répété régulièrement et peut nous inciter à porter attention à la détente de cet axe crânio-sacral. C’est déjà cela de gagné et c’est important.